PARCOURS : 4,7km
DURÉE MOYENNE : 1H30
THÈMES ABORDÉS : le Drac, la ferme Marius-Roche, la pierre des Isles, l'histoire de l'urbanisation de la Plaine...
LOCALISATION : Parc Raymond Aubrac
La graine d’érable
Vous retrouverez sur l’ensemble des panneaux de la balade des graines d’érable.
Une référence au plasticien Eric Margery, en résidence sur la commune en 2015 et 2016.
Deux années de création qui ont permis d’organiser des ateliers de créations avec les élèves des écoles maternelles de Seyssins et les résidents du foyer Esthi « Les Nalettes ».
Le 2 juillet 2016, lors de l’inauguration du parcours, leurs œuvres éphémères ont été exposées sur le parcours.
C’est au 18e siècle après l’endiguement définitif du Drac que la mise en culture de nouveaux territoires dont la Plaine de Seyssins a pu se développer. La ferme Marius Roche, bâtie pendant cette période, témoigne de ce passé rural.
LOCALISATION : rue de la Liberté, en face du CCAS
Découvrez la légende autour de ce roc, probablement détaché du Vercors qui gisait dans le Drac, au temps où la rivière serpentait dans un lit plus large entre les « isles » de Seyssins…
LOCALISATION : au croisement de la rue de la Liberté et la rue de Grenoble (limite entre Seyssins et Seyssinet-Pariset)
Le Drac est un affluent de l'Isère. Il prend sa source dans la vallée du Champsaur, dans le département des Hautes-Alpes. Il se jette dans l'Isère en aval de Grenoble, après une traversée de 130 km au creux des vallées alpines.
Son nom, qui vient du latin dracum, signifie dragon. D’après de nombreuses légendes, le Drac serait un génie des eaux malfaisant qui attire les gens pour les noyer. En effet, ce cours d’eau a depuis toujours posé problème aux habitants des plaines alentours par son flux puissant et capricieux. C’est ainsi que, depuis le 14e siècle et jusqu’en 1878, des inondations sont régulièrement dues aux crues du Drac. Elles sont, pour cette cause, à l’origine d’un vaste chantier qui n’a cessé de se répéter à chacune de ces catastrophes naturelles...
Ces travaux ont dans un premier temps eu pour but de déplacer le lit principal du Drac, pour ensuite construire des digues, mais le projet a de nombreuses fois été arrêté puis recommencé.
C’est seulement en 1878 que les travaux mis en place suite à une dernière inondation allant jusqu’à Echirolles écartent tout danger.
LOCALISATION : chemin de la digue au niveau de la passerelle piétonne et cyclable.
Jean Verduc - Archives Nationales Plan établi en 1718 par Jean Verduc et conservé aux Archives Nationales. Etat des travaux réalisés le long du Drac à la fin du 17e siècle, notamment le Canal Jourdan construit entre 1684 et 1686.
L’occupation de la plaine s’est déroulée en 2 étapes.
C’est au 18e siècle après l’endiguement définitif du Drac que la mise en culture de nouveaux territoires dont la Plaine de Seyssins a pu se développer. La ferme Marius Roche, bâtie pendant cette période, témoigne de ce passé rural.
Dans les années 1945-1950, la plaine de Seyssins est essentiellement composée de champs cultivés. Une douzaine de fermes existent sur le territoire. La chasse au petit gibier (lièvre, faisan, lapins de garenne) est courante et permet les repas de fête.
L’urbanisation ne débute que dans les années 1960 avec la construction en 1962 des immeubles Le Tabor et Le Pasteur. À l’initiative de la municipalité, l’Association Foncière urbaine est créée afin de faire participer de façon active les propriétaires de terrains à l’aménagement urbain. La population de Seyssins va alors s’accroître rapidement passant de 1 007 habitants en 1962 à 3 911 en 1975.
L’urbanisation de la plaine s’accompagne de la création des écoles Louis Armand, inaugurée en 1972, et de l'ancienne école des Iles inaugurée en 1976.
Extrait de carte du ministère de la construction - 1960
Vincent MiquelLes espaces naturels constituent plus des deux tiers de la commune : falaises, forêts, colline de Comboire, berges du Drac… On recense donc une grande diversité de faune et de flore.
Le long du Drac on trouve notamment des grenouilles vertes, des crapauds Calamite, des castors d'Europe, des crapauds communs… Certaines espèces sont protégées et font l’objet d’un suivi par les services de la Ville, les communes voisines et un ensemble de partenaires institutionnels et associatifs.
La ripisylve, une bande boisée le long d’un petit court d’eau, constitue une zone tampon naturelle entre des petits cours d'eau et les habitations, elle est aussi un réservoir de biodiversité, un abri pour les oiseaux notamment.
Au XIIIe siècle, le développement des transports fluviaux entraîne la construction de petits ports sur l'Isère et sur le Drac.
À Seyssins, un accord passé entre deux seigneurs en 1300 mentionne l'existence d'un port situé à l'aplomb de la Tour Saint-Ange.
Une liaison par bac mène hommes et bêtes vers Grenoble.
Au XVe siècle, un pont en bois est construit sur le Drac.
En 1502, la famille de Colonges est autorisée à construire un second port, au-dessous de la roche Freydura (probablement Comboire).
En 1513, à l'approche de mercenaires germains, les bateaux des ports de Seyssins et de Claix sont détruits.
En pratiquant cette "politique de la terre brûlée", la ville de Grenoble réussit à se préserver des soudards… mais pas les villages voisins.
La passerelle existante, reconstruite après un incendie volontaire en 2008, est totalement en acier. Elle mesure 6m de large pour 100m de long.
Au XIVe siècle, le territoire du Dauphin est découpé en fiefs, attribués à de petits seigneurs qui habitent de grosses maisons rurales.
Pour se protéger des invasions et des pillages, ces vassaux construisent des tours et parfois des remparts.
La tour Saint-Ange est l’une des maisons fortes présentes à Seyssins.
En 1521, le Dauphin, en difficulté financière, vend ses biens au Sieur Jean Gaucher, Contrôleur de la trésorerie du Dauphin. Ce dernier devient seigneur de Seyssins. C'est lui qui aurait reconstruit en partie le bâtiment actuel.
Par la suite, la maison sera propriété de l'ordre religieux des Cordeliers.
Elle sera vendue durant la Révolution.
Elle porte encore le nom de l'un de ses propriétaires : le seigneur de Varces et de Saint-Ange.
Aujourd’hui, la tour appartient à Colette Tornier, une collectionneuse d’art qui a créé la Résidence Saint-Ange pour les jeunes artistes visuels. Le nouveau bâtiment a été conçue et réalisée par le Studio Odile Decq. Il a reçu en 2015 le Blueprint Award, un prix d’architecture.